Zaush Mr. Puppy Italia 2017
- Salut, peux-tu te présenter aux lecteurs du site Gaydogtraining ?
Salut ! Je suis Zaush, de Milan en Italie. J’ai commencé le Puppy play en septembre 2015 et j’ai participé à quelques événements.
J’ai démarré avec quelques trucs basiques : un masque et un plug-tail. Au début j’étais surtout intéressé par l’état d’esprit que ça procurait. Ensuite, j’ai fait évoluer ma personnalité de puppy, et je me suis procuré d’autres matériels aussi.
- Comment es-tu devenu un Puppy et pourquoi ?
J’ai toujours eu un faible pour les formes anthropomorphiques ; j’ai suivi pendant un bon moment le milieu furry. J’y ai trouvé les personnages d’Adam Wan, très sexy et excitant, et donc celui dont je partage le nom : Zaush. Je peux dire que c’est là que tout à commencé.
Je pense que représenter les pulsions sexuelles humaines à travers l’anthropomorphisme animal, avec des corps sportifs d’êtres humains, est une idée très intéressante… ne vous méprenez pas, ça n’a rien à voir avec la bestialité et d’autres perversions. Je n’ai pas ce genre d’intérêt. C’est plus un fantasme, impossible à réaliser à 100%, malheureusement, mais – croyez moi – si les personnages d’Adam Wan existaient, j’en serais le premier excité. La pratique du Puppy play était une évolution naturelle de ce fétish pour moi.
L’obstacle le plus difficile dans mon cheminement de puppy était de me faire à l’idée que les puppies ne sont pas forcément des dog salves. J’ai remarqué qu’en Italie, c’est difficile d’admettre ça. Même si vous êtes à quatre pattes en portant un masque, vous ne faites qu’essayer de jouer le rôle d’un “vrai chien”. Vous ne cherchez pas nécessairement humiliation et châtiment corporel, contrairement au slave, qui abaisse lui-même son humanité à celle de l’animal, pour être traité ou même malmené comme un chien.
- As-tu un maître si oui peux-tu nous le présenter ?
Je n’ai pas de maître, de propriétaire ou de handler. Je suis un Alpha.
- Comment s’est passé l’élection pour toi ?
Ma plus grande crainte pendant la soirée du concours était d’être incompris. J’étais inquiet à l’idée que le public et le jury soient plus intéressés par l’idée de trouver un slave parmis les participants plus qu’autre chose, mais je dois admettre que mon message a dû passer quelque part.
Je dois avouer qu’au début, j’ai décidé de participer pour le fun. Je n’avais pas réalisé que j’avais une chance de gagner jusqu’à ce que je rencontre le public la veille : ils étaient réellement amusés et impliqués… là je me suis dis “peut-être que je peux gagner”. Le jour de l’élection, je me suis présenté avec un petit cadeau pour le public : des biscuits en forme d’os, avec ces mots “vote Zaush !” (“Votez Zaush !”). Je me suis dit “j’ai mes chances, prenons l’avantage avec un peu de publicité”, et c’est ce que j’ai fait.
Le moment de l’élection ? [sourires] Vous le verrez en vidéo.
- Aurais-tu des conseils pour les personnes qui souhaiteraient devenir Puppy ?
Le message que je voudrais faire passer, aussi en tant que membre de la communauté fétish italienne, c’est qu’être un puppy, c’est un état d’esprit. C’est un espace où vous mettez de côté la partie rationnelle de votre esprit et où vous révélez votre instinct et votre spontanéité. Ça a vraiment le sens d’estomper vos vêtements habituels et de porter votre personnalité enfouie au fond de vous quelques heures. Finalement, nous ne sommes que des animaux évolués et nous de devrions jamais cacher notre vraie nature.
- As-tu un dernier mot pour les lecteurs de Gaydogtraining ?
Oui ! Woof Woof Woof et Woof !
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21 mars 2017
Interview par Barka Xetal