Dans le cadre de la réalisation d’un essai sur le puppy play, Karasu a interviewé cinq puppys qui ont été très agréables. Les questions qui ont été posées sont ouvertes à toutes et tous et permettent d’avoir cinq autres points de vue différents et personnel sur ce qu’est le puppy play.
(Mardi 2 décembre 2021)
- Bonjour Farex.
Bonjour.
- Comment vas-tu ?
Bien.
- Comment as-tu appris l’existence du puppy play ?
Ça remonte à 2016, j’ai commencé avec les zentaïs. De plus, j’aime bien ce qui est jeu de rôle comme le théâtre. J’ai ensuite découvert le bdsm et le puppy play.
- Selon toi, quelle est la bonne définition du puppy play ?
Pour moi, c’est un jeu de rôle qui vient du bdsm, le dog training. Il permet par le jeu de rôle animalier de lâcher prise. Il n’est pas forcément sexuel contrairement aux rumeurs.
- Depuis combien de temps fréquentes-tu la communauté puppy ?
Depuis le 26 janvier 2016, date d’anniversaire de mon puppy. Donc, à peu près cinq ans.
- Suite à quoi es-tu devenu puppy ?
Suite à mon fétiche des hentaïs que j’ai mélangé avec le bdsm pour découvrir le puppy play.
- Cela peut-il aider à lutter contre des maladies mentales ?
Oui, c’est utilisé depuis une dizaine d’années. On utilise, par exemple, le puppy play en psychologie pour lutter contre des troubles d’autisme. Dans certains hôpitaux en Amérique, des puppys peuvent venir pour changer les idées des patients.
- Quelles sont les valeurs que prône la communauté ?
Surtout l’être soi qui permet le lâcher prise, le respect, la sociabilité et la neutralité. Il n’y a aucun jugement.
- Au quotidien, que t’a apporté le puppy play ?
De l’assurance, beaucoup du respect envers les autres, beaucoup plus d’optimisme et de l’acceptation de soi.
- Qu’as-tu à dire à ceux qui ne connaissent pas cette pratique ?
Qu’ils essaient avant de juger. On dit aux petits de goûter avant de dire que c’est mauvais. Ici, c’est pareil, ne pas juger sans connaitre.
- Que peux-tu nous dire sur ton puppy ?
C’est un basenji, c’est une race originaire d’Afrique, c’est un chien primaire. Il a cinq ans, il est optimiste, joueur, sociable, plutôt malin et très espiègle. Il n’est pas très obéissant mais il est gentil même s’il a son caractère.
- Que faut-il pour être puppy ?
Il y a deux manières de voir ça. Au niveau psychologique, il faut juste savoir laisser parler ses instincts. Au niveau accessoires, les plus importants sont les protections (genouillères et mitaines). Il y a aussi la cagoule, le collier et la queue qui sont moins importants mais qui peuvent se montrer primordiaux pour
certains puppys.
- Qu’est-ce qui caractérise le puppy ?
Le comportement et l’apparence. Mentalement parlant, c’est tout le jeu de rôle play qui peut être amené par le pup, les mouvements, la communication. En physique, ce sera les accessoires divers et variés.
- Est-il possible d’appartenir à cette communauté sans être un puppy ?
Oui, il suffit d’être handler. C’est assez vaste. Si tu n’es pas puppy, tu ne fais pas partie de la communauté puppy mais c’est une communauté qui reste très ouverte.
- Vois-tu d’autres informations importantes sur cette pratique ?
On peut trouver des puppys dans certaines associations lgbt, dans des soirées fétiches et bdsm, aussi via des sites de rencontres.